Vendredi 7 février

Départ 8h45, en avant pour 24 heures de voyage, premier vol Paris Ghanzhou en business, sur China Southern Airlines. Nous sommes heureusement surpris de l'accueil à bord, l' hôtesse est souriante, francophone avec l'accent du sud. Nous apprenons que la CSA a recruté 12 hôtesses françaises pour accompagner ses voyageurs de Paris à Canton. Pendant le vol, nous prenons 2 repas (un diner et un petit déjeuner très copieux) tout à fait corrects. Nous arrivons à l'heure, donc 11 heures 30 plus tard à Ghanzhou. A l'aéroport, nous profitons durant 1 heure du salon, prenons une douche et un café. Nous repartons à l'heure. Lors de ce vol, pas d'hôtesse francophone ni totalement anglophone, les repas sont moins bons, les hôtesses empressées mais visiblement mal formées. Nous arrivons à dormir, les sièges sont confortables.

Samedi 8 février

Nous arrivons à Sydney, sortons vite de l'aéroport et trouvons rapidement un taxi, le trajet jusqu'à l'hôtel : The Sydney Boulevard Hotel, dure 20 mns pour 52 $, plutôt une bonne surprise. Nous découvrons une jolie chambre donnant sur Sydney, mais dans la nuit, nous ne reconnaissons rien. Nous sommes dérangés par un bruit de machinerie qui finit par s'arrêter, nous prévenons la réception. Nous restons 3 nuits.

Dimanche 9 février

Réveillés tôt, nous découvrons la vue de notre chambre,

et partons à la découverte de Sydney vers 8h30.

Tout d'abord nous prenons la direction "Miss Macquerie Chair", en traversant le "Royal Botanic Park". Nous sommes dimanche et croisons beaucoup de joggeurs, de kayakistes et de nageurs : nous longeons en effet, une très belle piscine d'entraînement donnant sur la baie. Nous profitons du point de vue, puis continuons notre chemin, le long de la baie, en direction de l'Opéra.

L'intérieur n'a rien d'extraordinaire. Dans la boutique, je m'étonne de voir que certaines danseuses vendent, comme souvenir, leurs pointes usagées, dédicacées.

Nous nous dirigeons vers "Circular Quay", achetons nos tickets pour le ferry qui nous emmènera, en début d'après midi, à Manly et nous renseignons sur le bus à prendre ensuite pour aller à "Curl Curl Beach". Nous poursuivons notre chemin jusqu'au "Harbour Bridge" et trouvons avec difficulté le "Pylon lookout" après avoir failli se faire embarquer dans l'escalade du pont. Nous montons en haut du Pylon Est du pont pour une une vue sur Sydney à 360°.

Nous retournons vers le quai n° 3 prendre le ferry pour Manly. Il y a énormément de monde, nous sommes dimanche après midi. Nous montons malgré tout sur le pont où nous restons debout pendant les 25 minutes du trajet. À l'arrivée, nous trouvons facilement le bus pour "Curl Curl Beach" et heureusement, tout le monde semble rester à Manly. Au bout de 25 minutes de bus, nous arrivons, la plage est belle, peu fréquentée, l'eau est un peu froide.

Nous profitons du soleil, au bout d'1h30 heure, nous repartons et décidons de retourner au ferry à pied!!! Mal nous en prend, nous nous perdons sous un soleil de plomb. Au bout d'un temps incalculable, nous arrivons au ferry, arrivons à nous assoir mais nous sommes encore en plein soleil. Arrivés à quai, nous rentrons directement à l'hôtel en traversant le "Royal Botanic Parc". Après une douche, le constat de nos coups de soleil, nous prenons l'apéritif et allons diner dans un excellent restaurant indien : The Colonial, à 5 minutes de l'hôtel.

Lundi 10 février

Pour notre deuxième jour à Sydney, nous allons d'abord visiter "Town Hall", où par chance la grande salle est ouverte au public.

En sortant, je vois un magasin d'opale dans un vieux bâtiment et convaincs Y. d'y entrer. Les bijoutiers accueillants nous informent et nous conduisent, au sous sol, assister dans une mini salle de spectacle scénarisée comme une mine, à un documentaire en français sur les opales et les perles d'Australie. Je découvre ainsi, l'existence des perles dorées et demande d'en voir quelques unes. Nous pénétrons ainsi, dans la salle des bijoux précieux et nous renseignons sur le prix de ces perles, 300 à 400 dollars, nous prenons date pour le dernier jour de notre voyage afin d'en acheter une.

Nous poursuivons notre périple et achetons une carte sim Australienne pour mon vieux téléphone. Cela nous permettra de téléphoner, faire des sms et utiliser "plan" si nous nous perdons. Nous passons devant Woolworth, entrons et achetons de la crème solaire, la nôtre étant très périmée, - même si aujourd'hui le temps n'est pas au beau, nos coups de soleil de la veille nous rappellent à l'ordre -.

Ensuite nous allons au musée maritime de Sydney, prenons le tarif "petite visite", et y passons quand même 1heure, il y a de tout, cela va de l'arrivée des immigrants des deux derniers siècles, aux champions australiens des divers sports nautiques : natation, aviron, kayak, ski nautique, voile et bien sûr surf.

Nous repartons de "Darling Harbour" pour rejoindre le "Fish Market". Nous découvrons un lieu plein de touristes asiatiques, mangeant des frites, sur des tables de fortune et sales, au milieu des mouettes, de leurs déjections, de papiers gras, et de multiples de détritus, nous fuyons.

Il ne fait pas beau, nous différons notre montée sur "Eye Tower", et à attrapons un "Hop on Hop off" qui nous conduit d'abord à l'hôtel - il y a un arrêt juste devant - puis à "Bondi Beach" - la plage mythique de Sydney - où nous nous arrêtons 20 mn. Nous reprenons le bus qui nous fait faire le tour de la baie et rentrons au bout d'une heure environ, à l'hôtel.

Il ne fait toujours pas beau, il n'y a aucun intérêt à monter en haut de "Eye Tower". Après la douche et l'apéritif, nous allons diner, le restaurant d'hier est fermé, nous allons un plus loin et entrons dans un restaurant italien : Trovata. Nous y sommes servis avec le sourire et mangeons d'excellentes pâtes, nous jurons d'y retourner le dernier soir de notre périple.

Malheureusement, nous sommes encore dérangés ce soir par ce bruit de machinerie (probablement le spa d'une chambre mitoyenne), Y. fait venir quelqu'un de la réception qui constate le bruit, celui ci comme l'avant veille finit par s'arrêter. Nous dormons.

Mardi 11 février

Ce matin nous nous réveillons tôt : 6 heures. Le départ de l'hôtel est prévu à 8 h 30 en taxi. Au check out, en retrouvant les personnes de la réception, au courant de l'incident de la nuit, nous demandons à ne pas être mis dans la même chambre lors de notre retour pour notre dernière nuit en Australie. Le taxi commandé est en retard, nous n'attendons pas , et attrapons le premier qui passe. La course se monte à 32 $, dure 14 mn, au lieu des 55 $ et 40 mn de trajet prévus. Cela nous revient à peine plus cher qu'un shuttle.

Arrivés à l'aéroport, l'enregistrement se fait sans encombre, les bagages pèsent moins de 20 kilos : 19,30 et 19,90, merci à notre balance portative. Le passage de la sécurité est un vrai bonheur et beaucoup plus soft qu'en France. "Sydney Smith Airport, le PIF le plus convivial de la planète. Ils ont même le sens de l'humour...! " dixit Y.. En avance, nous trainons 1 heure et visitons les boutiques : "Billabong" où nous repérons un petit sac à roulette, "Australian Store" où nous repérons des mini "Uggs", puis nous sommes invités à assister à une présentation de Windows 8 et par la même occasion, bénéficions d'une carte de café gratuit : café expresso que nous attendrons quand même 15 minutes. Nous embarquons avec 10 mn de retard, le vol dure 2h50, l'arrivée à "Yulara" est prévue à 12h15 heure locale, il y a 1h30 de décalage avec Sydney. Pendant le vol, je commence à rédiger ce road book . Nous sommes à droite de l'avion et pouvons voir "Uluru", lors de l'atterrissage.

Le débarquement se fait facilement, je réceptionne les bagages pendant que Y. va chez Hertz. Le loueur refuse gentiment de lui louer un GPS, car il lui semble inutile de nous le facturer alors qu'il n'y a qu'une seule route. À notre grande surprise, notre contrat est kilométrage illimité ce qui n'était pas prévu lors de la prélocation et qui est exceptionnel à "Uluru", cela nous arrange bien. Y. fait ses premiers pas en conduite à gauche, avec un peu de stress et l'incertitude de la route. De plus, les mouches arrivent !!!! ce n'est pas un mythe. Nous arrivons au "Desert Gardens" dans "Ayers Rock Resort" ie Accorville!, l'accueil est chaleureux et empressé, et nous avons, comme demandé, une chambre vaste et une jolie vue sur "Uluru".

Nous prenons la voiture et allons au "Visitors Center" assaillis par les mouches. Y. décide de faire la "scenic drive" autour du rocher, mais il n'est pas question, aujourd'hui, d'affronter ces insupportables insectes, en faisant une quelconque marche.

Nous rentrons à l'hôtel. "Ayers Rock Helicopter "vient nous chercher à 18h30, pour un vol de 55 minutes au dessus de "Uluru, Kata Tjuta et Lake Amadeus". Nous partons, des orages éclatent, la lumière est magnifique sur le lac "salé" "Amadeus",

Le pilote évite les grains et nous assistons à un grand spectacle jusqu'au coucher de soleil.

En rentrant, nous cherchons à aller manger ailleurs qu'au restaurant pompeux et cher de notre hôtel. Nous allons au Gecko's, un peu plus loin, dans le resort. Nous dinons bien et sommes servis avec le sourire pour un prix acceptable. Nous rentrons nous coucher, les mouches se sont endormis.

Mercredi 12 février

Nous arrivons dans une salle de petit déjeuner bondée, extrêmement sonore, les gens se disputent les tables, le buffet est dévasté : tout cela pour 35 dollars par personne !!!!! Nous finissons par avaler notre café et ressortons pour aller directement à la réception, annuler le petit déjeuner du jour suivant. " le petit déjeuner ici c'est le zoo"... L´hôtesse de la réception semble d'accord avec nous. "Le breakfast est une vaste blague. Dans un bruit de bazar turc, des linéaires dévastés par des hordes affamés, arrogantes et piétinantes, à 36 $ le petit déjeuner, nous avons renoncé".

Aujourd'hui nous allons à "Kata Tjuta", à une quarantaine de kilomètres, faire une petite marche de 45 mn jusqu' aux "Walpa Gorge" avec notre filet à mouches sur la tête.

En rentrant, nous faisons une pause piscine et utilisons la laverie, juste à coté.

Nous retournons dans notre chambre, puis allons nous promener jusqu'au "point de vue" du Resort. Puis, j'assiste, de mon balcon, à un nouvel orage suivi de son arc en ciel et du coucher de soleil.

Nous dinons dans le même restaurant que la veille. Nous nous couchons très tôt.

Jeudi 13 février

Ce matin, dans notre chambre. devant le lever de soleil, nous prenons un petit déjeuner frugal.

Puis nous prenons la direction de "Kings Canyon", 3 heures de route dans un désert rouge, orangé, teinté de cent nuances de vert, et habité de quelques vaches sauvages, de chameaux, de dingos, et d'énormes sauterelles....

Arrivés d'abord à "Kings Canyon Street", nous trouvons au milieu de nulle part, une station essence, un supermarché avec en guise de gardien un veau, et une connection wifi gratuite qui fonctionne!....

Quelques kilomètres plus loin, nous voilà, il est 12h00, au Resort. Nous nous renseignons sur l'état de la "Meerenie Loop", "unsealed road", que nous voulons prendre demain, il semble que tout est ok. Nous nous installons dans notre chambre de "luxe avec spa" et vue imprenable sur les roches rouges situées à 3 mètres de la baie vitrée. Mais la chambre est grande, fraiche et propre.

Nous nous rendons rapidement au point de départ de notre randonnée, toujours accompagnés des mouches...

Notre randonnée : "Kings Canyon Rim Walk" : 6 kms temps estimé 3h30 à 4h00, interdite au dessus de 36 degrés.

Nous partons, il fait 33 degrés, casquettes, filets à mouches, crème solaire et 1,5l d'eau chacun.

La randonnée débute par une ascension très dure, d'une trentaine de minutes, mais nous ne regrettons pas nos efforts. Nous sommes récompensés par les panoramas et les multiples roches stratifiées rouges qui nous entourent.

Au bout du chemin, de l'eau fraiche..., et un rapide coup d'oeil sur ma montre, nous avons mis 2 heures, nous verrons une fois dans la voiture qu'il fait 37 degrés....

Direction la douche puis la piscine, mais toujours assaillis par les mouches, nous retournons dans notre chambre. Je trie mes photos, Y. somnole un peu, nous vérifions le planning de demain, et c'est parti pour l'apéritif, puis un diner tôt : très bon filet de boeuf au poivre, frites et salade, servi par deux jeunes français.

Cette soirée se passera de wifi, trop cher et trop aléatoire.

Vendredi 14 février

Réveil devant les cailloux rouges, café matinal, et préparation des bouteilles d'eau pour la "Mereenie Loop", on ne sait pas ce qui peut arriver, il va faire au moins 36 degrés.

Pour le petit déjeuner, nous sommes seuls au calme, les mouches tardent à se réveiller.

Ensuite nous faisons notre check out, achetons notre permis pour la route et remplissons les formalités.

Il est 9h00 : d'abord 10 km de route bitumée, puis 9 km de piste facile et reprise de la route bitumée. Serait ce un canular ? non, bientôt nous retrouvons la piste, et nous ne la quittons plus jusqu'à 11h00 soit jusqu'à "Hermansburg". La piste est large, assez bien signalée. Le paysage est toujours rouge, orangé et vert, Y. roule vite afin de ne pas subir la tôle ondulée et ne peut pas totalement profiter du paysage. Nous ne pouvons nous arrêter qu'une seule fois (interdiction de s'arrêter en zones sacrées aborigènes). Y. ralentit cependant le temps de faire quelques photos : merci à mon Lumix, pour la mise au point automatique et rapide.

Arrivés à "Hermansburg", nous tentons de faire un stop, tout est fermé, le centre historique compris, nous poursuivons. Autre tentative d'arrêt à "Wallace Rockhole", au bout de 20 nouveaux kilomètres de piste, une nouvelle fois nous avons l'impression d'être dans une ville morte, pourtant sont indiqués une école et un supermarché, et j'entrevois quelques personnes nous surveillant du fond de leurs jardins. Dans les guides, il s'agit d' une communauté accueillante !!!

Finalement, nous arrivons à "Alice Spring", cherchons et trouvons difficilement le QG des "Flying Doctors", où nous ne verrons pas grand chose de plus qu'une boutique de souvenirs et 3 ou 4 objets pouvant rappeler leurs débuts. J'achète un kangourou portant un blouson des "Flying doctors" en peluche !!! Nous nous rendons à "Zantac Hill", pour le point de vue, qui nous semble bien plat après tout ce que nous venons de voir.

Direction le "Chifley Alice Spring Hotel", check in, installation, prise de tête pour accéder au wifi, nous sommes obligés de demander au desk d'imprimer nos boarding pass pour le lendemain, arrivons à mettre en panne la clim, demandons une intervention qui fut, somme toute, rapide.

Notre chambre donne sur la "Todd River" totalement asséchée.

Ce soir nous dinons au restaurant de l'hôtel, où comme à "Kings Canyon", les serveurs sont français. Nous mangeons du kangourou et des pâtes : rien d'exceptionnel. C'est notre dernière nuit dans le "Centre Rouge", demain nous volons vers Melbourne.

Samedi 15 février

Lever matinal, comme toujours, et oh surprise internet fonctionne, nous récupérons nos mails etc.. puis petit déjeuner dehors, les mouches font encore la grasse matinée. Nous partons tôt. Nous arrivons à l'aéroport, le retour de la voiture et le dépôt bagages prennent au plus 10 mn. Le passage de la sécurité est aussi simple qu'à Sydney. Nous avons 1h30 pour acheter une chemise en bambou et deux T-shirts, puis pour surfer sur internet. J'en profite pour tenter de comprendre les raisons des multiples interdictions de consommation d'alcool dans les lieux publics etc... Enfin, nous embarquons à 11h20, et décollons à 11h40 dans un boeing 737 de Qantas où heureusement, nous ne serons que deux dans notre rangée. Le vol dure 2h30, il y a 1heure 30 de décalage horaire.

L'arrivée se fait sans encombre à15h30. Nous récupérons notre voiture, 4*4, qui ressemble presque à un camion.

Nous demandons un GPS et les ennuis commencent.

Pour programmer les GPS à Melbourne, il ne suffit pas de connaître la rue, il faut aussi connaître le quartier. Impossible de retrouver les différents monuments que j'avais repérés, nous nous retrouvons au fin fond d'une banlieue. Finalement, avec nos cartes papiers, nous retombons sur notre route, voyons de loin quelques édifices anciens et arrivons enfin à l'hôtel "the Crown Plazza Hotel". L'accueil est parfait, un bagagiste s'occupe de nos sacs pendant que nous garons notre voiture au parking. Le wifi est gratuit, le parking coûte 13$, au lieu des 19$ pour le wifi et des 40$ pour le parking annoncés à la réservation. Nous aimons beaucoup notre chambre avec vue sur la Yarra River, nous y voyons même passer une gondole.

Je m'occupe de la réorganisation des sacs afin de faciliter nos prochains déplacements, lorsque P. l'ami d'Y., annonce son arrivée, je me dépêche de me préparer et descend les rejoindre. P. et son épouse nous emmène boire un verre dans un pub typiquement anglais puis très bien manger, dans un restaurent japonais, dont le serveur pourtant ne comprend pas grand chose aux commandes effectuées. Ensuite avec beaucoup de gentillesse, ils nous font fait faire un joli tour de ville nocturne puis nous raccompagnent à l'hôtel. Nous nous couchons assez tard ce soir.

Dimanche 16 février

Comme d'habitude, nous nous levons tôt, et nous préparons pour un début de matinée bien rempli, par des visites et des balades dans Melbourne. Pendant le petit déjeuner, nous avons la mauvaise surprise de voir la pluie tombée. Nous ne pouvons pas faire la balade le long de la "Yarra River". Nous nous dirigeons vers la tour Rialto dont malheureusement, l'accès est fermé, il est probablement trop tôt. Nous ne voyons que le drakkar posé à ses pieds. Notre visite de Melbourne est donc très écourtée, et nous remercions, encore plus P. de nous avoir fait faire "Melbourne by night" la veille. Nous terminons notre matinée dans des outlets, à 5 mn de l'hôtel, où nous ne trouvons rien d'intéressant.

Après cette matinée un peu décevante, nous partons rejoindre "Torquay" : porte d'entrée de la "Great Ocean Road". Le GPS est récalcitrant, et nous emmène difficilement, d'abord à Geelong puis à Point Londasle et Queenscliff et enfin à Torquay. En chemin nous prenons un café dans une vieille maison à plusieurs étages pleine de recoins avec bar, lounge, salle de Bookmaker etc....Nous voyons nos premières grandes plages avec surfeurs, kite surfeurs, mouettes et marcheurs mais très peu de baigneurs.

Arrivés à Torquay, ville mythique pour les surfeurs, nous trouvons d'abord le musée fermé, mais malheureusement pour notre porte monnaie, les boutiques Billabong et Ripcurl ouvertes. Nous y achetons une combinaison de ski Rip curl pour Y., 2 t-shirts, 1 sac.... Nous allons ensuite à nôtre hôtel, situé au "1 Great Ocean Road". L'hôtel est splendide, grande chambre, très belle décoration, très belle vue sur le golf et l'océan, personnel à la réception souriant.

Tout y est parfait en dehors du dîner pris au restaurant soi disant gastronomique, ma tajine d'agneau ne comporte pas d'agneau et en guise de couscous israélien (comme écrit sur la carte) du quinoa, le canard d'Y. n'est vraiment pas assez cuit....

Lundi 17 février

Notre hôtel et notre chambre nous plaisent, nous trainons et ne partons pas avant 9h15. Direction le "Surf World Museum" puis les magasins d'usine où nous n'achètons rien. Y. me convainc de retourner chez O'Neill pour me trouver une combinaison de ski Billabong.

Après un début de matinée dépensier, nous entrons vraiment dans la "Great Ocean Road", notre premier arrêt, "Bells Beach", est la plage mythique des surfeurs

puis "Point Addis Lookout",

ensuite c'est "Anglesea Golf Course" où soit disant les kangourous sont aussi nombreux que les golfeurs, nous ne les voyons pas mais j'en profite pour prendre une score card. Ensuite nous nous arrêtons au "Teddys lookout", point lighthouse, pour boire un café.

La balade se poursuit, nous atteignons "Kenett River Koala Walk" avec la promesse de voir un des animaux fétiches d'Australie. Après avoir conduit une bonne vingtaine de minutes dans la forêt d'eucalyptus, avoir renoncé et rebroussé chemin, nous tombons enfin sur 4 koalas et un perroquet.

Notre dernière étape avant de rejoindre l'hôtel est le "Cape Otway Lighthouse". Sur la route nous voyons notre premier kangourou, traverser sans prévenir. Au phare, nous commençons à faire la courte marche proposée et nous apercevons vite que celle ci n'offre aucun panorama, seule la visite du phare, fermé à cette heure, nous aurait peut être permis d'en voir plus.

Un peu déçus, nous retournons sur nos pas en direction de l'hôtel, et rencontrons un autre Koala très cabotin.

Nous arrivons à notre Bed and Breakfast : "The CastleAire B and B", l'hôtesse est charmante même si elle n'a pas pu nous donner la chambre avec vue sur l'océan.

Nous nous contentons d'une chambre sans vue. Pour autant, nous prenons l'apéritif dans le salon, et partageons notre pastis. Le diner est excellent, et pendant celui ci, sur la pelouse de l'autre coté de la baie vitrée, nous pouvons voir 5 ou 6 kangourous s'ébattre.

Dans le salon, internet fonctionne, je partage quelques photos sur FB puis nous allons nous coucher.

Mardi 18 février

Nous prenons un excellent petit déjeuner, devant un lever de soleil, dans la brume, époustouflant.

puis nous prenons congé de nos hôtes, et nous dirigeons vers les "douze apôtres". La "Great Ocean Road" n'est pas vraiment une belle route, mais les différents points de vue, qui nécessitent de s'en éloigner et de marcher à chaque fois un bon quart d'heure, méritent en effet le détour : le premier "Gibson Step"

puis les "douze apôtres",

"Lord Ard George", "London Bridge", "the Arch", "the Grotto"....

tous ces arrêts nous prennent 2 bonnes heures. Pour notre planning, le fait que l'eau soit froide, qu'il fasse plutôt frais (entre 20 et 22 degrés) et que cela ne donne pas très envie de se baigner, est plutôt une bonne chose.

Après tous ces points de vue spectaculaires, nous allons au musée mondial du fromage où nous goutons un excellent cheddar, mais le musée par lui même est très décevant.

Nous repartons et décidons de boire notre café ailleurs. Nous allons à "Lady Bay", il ne fait vraiment pas assez chaud pour se baigner. Nous nous arrêtons un peu plus loin sur la plage de Warrhambole pour boire un excellent café au Pavilion cafe & bar. J'en profite pour mettre mes pieds dans l'eau.

Nous avons encore une étape : "Tower Hill Wildlife Reserve". En arrivant, il y a beaucoup de monde, des écoles, une odeur de vase difficilement supportable, des mares à moitié asséchées, nous tentons de faire un des circuits proposés, mais très vite nous rebroussons chemin, et en regagnant la voiture, nous observons une vingtaine de personnes sous un arbre tentant d'observer un malheureux Koala.

A partir de là, la route devient très monotone, nous optons donc pour un détour par une route plus scénique avec un passage par "Bridgewater Bay Beach".

Enfin, nous arrivons à notre hôtel "the Barn Accomodation" à "Mount Gambier". Le jardin est bien entretenu, la chambre spacieuse, propre, le lit bon, il y a une laverie, mais la vue et l'insonorisation laissent à désirer, le balcon privatif se partage avec tous les autres hôtes!!!

Nous dinons très bien au restaurant de l'hôtel d'énormes et gouteux steaks.

Mercredi 19 février

Depuis cette nuit, c'est un peu la tempête. Nous nous réveillons assez tard, vers 7h15, nous n'avons pas faim, prenons juste un café et procédons au check out.

Nous allons donc dans la tempête, tenter de voir le "Blue Lake", qui malgré la mauvaise luminosité, étonne en effet par sa couleur très bleue à cette époque de l'année.

Puis nous allons, vu le temps très peu propice à la baignade, prendre le temps qu'il faut pour faire la route. En premier, nous nous arrêtons à Beachport, petite ville balnéaire connue pour sa jetée, prendre un café. Je fais alors la connaissance avec un drôle d'oiseau à gorge rose.

Puis nous arrivons à Robe et prenons une "Scenic Drive" très courte.

Nous nous dirigeons vers Kingston et son ""Visitor Center" afin de connaître les meilleurs moyens pour explorer le "Coorong National Park". II pleut des cordes. Après avoir été bien renseignés, nous décidons d'aller manger quelques crevettes dans cette ville dont l'emblème est le "Lobster", en espérant que la pluie va s'arrêter. Nous déjeunons de produits frits (bof).

Nous finissons par partir et allons à la découverte d'un parc que très peu d'australiens connaissent. Pendant cette visite - longue d'un peu plus de 100 km - les paysages les plus exceptionnels se succèdent au gré des pistes que notre 4*4 nous autorise, assortis d'un émeu, de deux kangourous et d'un lapin!!! Malheureusement la lumière n'est pas toujours au rendez-vous.

Notre dernière incursion dans ce parc, l'île au pélicans, nous offrira le spectacle de 3 pélicans.....

Nous arrivons à Meningie, où nous avons réservé un studio type bed and breakfast. Le studio est bien agencé, et il règne une très bonne odeur de pain frais. Nous subissons à nouveau un décalage horaire d'une demi heure.

Nous rencontrons notre hôtesse - institutrice - qui nous conseille d'aller diner au "Cheese Factory", c'est elle qui a préparé le pain, dont l'odeur a envahi le studio, pour notre petit déjeuner de demain. Au restaurant, c'est soirée "schnitzel", nous mangeons deux ENORMES et très bonnes escalopes panées avec des frites, pour seulement 45 dollars. Puis nous rentrons sous la pluie, nous coucher.

jeudi 20 février

Au réveil, nous dégustons le bon pain grillé. Devant notre porte, nous pouvons observer de nombreux pélicans!!!

Notre programme, aujourd'hui consiste à rejoindre la péninsule de Fleurieu et Cape Jervis pour prendre le ferry vers "Kangaroo Island". Pour cela nous traversons la "Murray River" en bac.

Première étape : Strathalbyn, ville dite "historique", je ne m'étendrai pas.

Le temps est toujours au vent et au froid, nous n'irons pas nous baigner. Nous passons par Goolwa, puis "Horseshoe Bay" à Port Elliott : deux plages fréquentées par les écoles pour l'enseignement du surf.

Nous arrivons à Victor Harbour, Y. me dissuade d'aller sur Granite Island. D'une part, en s'engageant sur la jetée, nous subissons le vent glacial, et d'autre part, cela ressemble à un gros caillou !!!

Il reste pas mal de temps avant l'heure de notre ferry, Y. va donc trouver quelques jolies routes pour nous mener à Cape Jervis. Nous arrivons, cependant, très en avance, mais on nous permet d'embarquer sur le premier ferry en partance, soit celui de 15 heures.

Après 45 mn de ferry, nous arrivons à Kangaroo Island.

Le premier contact est mauvais, les routes sont mal indiquées, au "Visitor Center", on ne nous répond pas.... Finalement, Y. trouve d'abord, le golf où tout est fermé, voir à l'abandon, je ramasse une vieille score card griffonnée, puis, la route et la piste qui mène au "Cape Willoughby". En arrivant, le phare est ouvert, nous sommes seuls, nous pouvons le contourner à loisir, et observer en prime un groupe de 3 kangourous.

Ensuite nous retournons vers Penneshaw, trouvons l'hôtel que nous occuperons 2 nuits, et nous installons. Apéritif dans la chambre, il fait trop froid sur le balcon, et direction le restaurant : le "Penny's", ici comme dans quelques autres restaurants, vous devez vous faire placer, puis aller au bar, commander, payer et récupérer verres et bouteille de vin. En fait le service ici, consiste uniquement à vous apporter les plats. Nous n'y mangeons pas mal, la viande et le poisson sont très bons, il y a encore des frites....

Vendredi 21 février

Aujourd'hui : grande visite de "Kangaroo Island". Cette île est très grande, mais nous prenons quand même notre temps pour le petit déjeuner.

Nous modifions encore une fois notre planning pour cause de mauvais temps, nous n'irons pas à la plage d'"Emu Bay", mais en profitons pour aller au "Cape Borda", le phare le plus à l'ouest de l'ile et seul phare carré. Pour ce faire nous prenons une highway qui se termine par 30 km de piste. Sur le parking, nous rencontrons un jeune Kangourou très peu farouche qui s'approche vraiment très près de moi.

Nous repartons en direction du sud ouest vers le Cape Couedic et son phare mais surtout vers "Admirable Rock" où nous voyons les otaries surfer les vagues de l'océan et de loin notre prochaine étape "Remarkable Rock".

Lorsque nous arrivons à "Remarkable Rock", nous sommes seuls, lors de notre départ, un bus et au moins 5 voitures arrivent.

Nous retrouvons la route et prenons la "South Coast Road". Nous nous arrêtons au "koala walk café". L'hotesse ne nous conseille pas de faire la "walk" si nous avons déjà vu des koalas, nous prenons juste un café en compagnie de drôles d'oies.

Nous continuons notre tour de l'ile par un passage à Vivonne bay,

puis à "little Sahara", où nous devons signer une release. Nous découvrons et parcourons en partie, un paysage de dunes de sable blanc, presque à perte de vue.

Nous n'avons pas envie de rejoindre la route principale, nous prenons une piste et arrivons en bas de "Prospect Hill" et de ses 532 marches que nous gravissons. Nous sommes au collet de la presqu'île de Dudley et pouvons voir l'océan tout autour de nous.

Dernier arrêt prévu, le "Pelican Lagoon Conservatory Park", je voudrais bien voir des "black swans". Malheureusement, nous ne les trouvons pas, mais aboutissons sur une jolie plage : Island beach, sans aucun pélican, ni cygne, mais avec une "main street" façon piste. Notre tour de "Kangaroo Island" est terminé, nous rentrons à l'hôtel.

Je fais imprimer nos boarding pass pour demain, et finis nos valises. Nous dinons au "Ultima Thule Cafe Restaurant". Nous mangeons un excellent et gouteux "Kangaroo Island Haloumi baked Chicken Breast", le service souriant est irréprochable, le prix raisonnable. Y. demande à rencontrer Kay la chef.

Samedi 22 fevrier

Réveil 6 heures, nous prenons le ferry de 8h30, il fait encore très frais. L'hôtel est à 2 mn de la rampe d'accès au ferry.

Nous arrivons à Cape Jervis à 9h15, et prenons l'autre route de la péninsule Fleurieu pour rejoindre Adelaide. Notre premier arrêt est Port Willungha que nous trouvons un peu par hasard, près de "Aldinga Beach", et du "Star of Greece".

Le café n'étant pas au soleil, nous allons un peu plus loin, à Port Noarlunga. Là nous ne trouvons pas le parc aquatique destiné au snorkeling que j'avais repéré au cas où le temps le permettait, mais une plage : Christees beach avec un café.

Une demi heure plus tard, nous affrontons nos premiers bouchons à l'approche de l'aéroport d'Adelaide et prenons l'avion pour Perth : 2h30 de vol.

A l'arrivée à Perth, les gens de chez hertz nous font parcourir l'aéroport, avant de trouver enfin notre voiture en plein soleil, il fait plus de 35°. Le GPS, que nous maitrisons bien maintenant, nous conduit à "Kings Park", notre première visite de Perth, d'où nous avons une très jolie vue sur la "Swan River". Nous marchons un peu sur les "Board Walk", suffisamment pour que je fasse ma première rencontre avec les moustiques.

Nous arrivons à l'hôtel avec difficulté du fait de nombreux travaux. L'accueil est parfait, notre chambre est dotée d'un joli balcon avec vue sur la la rivière Swan, et une sorte d'esplanade en pelouse, où s'effectuent des réceptions de sauts en parachutes et beaucoup d'autres activités sportives. Nous sommes conquis malgré la petitesse de la chambre et surtout l'exiguïté de la salle de bains. Nous restons 4 nuits.

Nous profitons de cette fin d'après midi pour tester la piscine de l'hôtel, assez surprenante avec ses 20 m de long et 3 m de large. L'eau semble froide, mais il fait 35 degrés dehors (ce qui nous change de la "Great Ocean Road" et de ses 21 degrés). Nous pouvons enfin prendre l'apéritif sur notre balcon, puis allons diner au restaurant de l'hôtel d'une salade Caesar pour Y. et de gnocchis pour moi, tous deux excellents.

Nous nous couchons et sommes dérangés toute la nuit par le bruit de la climatisation, puis d'une probable ventilation extérieure, et bien sûr par les moustiques.

Dimanche 23 février

La vue du balcon est magnifique.

Y. obtient facilement un changement de chambre pour lequel, le personnel nous aide. Nous voilà de nouveau installés, un étage au dessous, avec la même vue et nous l'espérons, moins de dérangement nocturne.

Après cet épisode rapidement conclu, nous partons pour le désert des Pinnacles. La sortie de Perth est compliquée, nous sommes pourtant dimanche matin. Les travaux rendent fou notre GPS et nous commençons franchement à nous énerver. La route est longue et fastidieuse, pourtant plus nous approchons plus les choses s'arrangent. Les Pinnacles sont des formations géologiques très surprenantes, le parc est bien entretenu, et la "Scenic Drive" à la hauteur et mérite bien tout nos efforts.

Le chemin du retour est beaucoup plus détendu. Nous essayons, en ce début d'après midi, de trouver une plage où utiliser enfin notre équipement de snorkling. Les deux premières plages, que j'avais repérées, sont belles, mais le vent et le courant ont ramené tellement d'algues que nous renonçons. Sur la route, les dunes au loin donne l'impression de nuages...

Je cherche sur mes guides et trouve une plage familiale, désertée en raison des algues qui la recouvrent entièrement, mais où nous trouvons un vieux café, où nous dégustons le meilleur café glacé que je n'ai jamais bu.

Nous repartons à la recherche de la plage idéale et finalement trouvons une plage abritée et familiale. Nous chaussons nos longues palmes, adaptons nos masques et nageons jusqu'à l'océan, il n'y a rien à voir mais le fait de se baigner, de nager, de voir les pélicans etc... et de la température idéale, nous mettent le moral au beau fixe.

Ensuite nous ne trainons pas, nous voulons éviter les bouchons, de fin de week end, à l'entrée des grandes villes. Nous n'avons aucun problème, Y. fait le laundry man, puis pour nous prenons à nouveau l'apéritif sur notre balcon. Nous allons diner au "Burger Bistro" à quelques minutes de l'hôtel, d'un excellent burger au poulet pour ma part et à la harissa pour Y.. En rentrant, nous passons par un supermarché ouvert, acheter quelques cacahouètes. Cette nuit nous dormons, demain, nous devons nous lever tôt.

Lundi 24 fevrier

Aujourd'hui on vient nous chercher à 7 heures, pour prendre un petit avion et aller à "Wave Rock". L'avion est vieillot, mais visiblement bien entretenu, le vol se passe bien mais est fastidieux et dure quand même 1 heure 20, on imagine l'ennui que ce doit être de faire les 5 heures de route aller puis retour. De l'avion, on distingue de drôles de formations, et pendant la descente, le rocher où se dessine "Wave Rock".

À l'aéroport de "Wave Rock", il n'y a que nous et notre avion.

Notre pilote va nous servir de chauffeur et nous conduire au site de "Hyppo Yawn",

puis de "Wave Rock",. Il va aussi faire le guide et nous expliquer le pourquoi du comment. Ce complexe rocheux est égal à ce que nous en attendions, Extraordinaire.

Nous terminons l'excursion par un cookies et un café. Le vol de retour sera beaucoup moins calme, mais nous nous endormons, et passera donc plus rapidement. J'ai juste le temps de refaire quelques photos de ces formations bizarres et de notre arrivée sur Perth.

On nous ramène à l'hôtel où nous ne restons que pour un café. Nous avons décidé de faire une reconnaissance du lieu d'embarquement du ferry que nous devons prendre le lendemain pour "Rootnest Island", puis nous remontons la cote où nous nous arrêtons pour voir Cottleshoe beach, puis Scarborough beach

et Trigg beach. Nous nous baignons dans "Trigg Island Beach". Les trois premières plages sont des plages essentiellement de surf et de kite surf, pas de baigneur, d'ailleurs la baignade y est a priori interdite. Notre petite plage est plus calme, nous ne sortons pas les masques de leur sac, l'océan est beaucoup trop agité. Juste un bain bien agréable, avec une jolie balade sur la "Trigg Beach" mitoyenne où nous pouvons bien mesurer la force des vagues.

Nous rentrons à l'hôtel et allons nous tremper dans la piscine avant de prendre notre apéritif quotidien.

Nous retournons diner au "Burger Bistro", après avoir de nouveau fait un détour au supermarché pour m'acheter des tongues. Depuis que nous sommes en Australie, nous voyons au minimum, une personne sur deux marcher en tongues, quelque soit son âge et sa tenue vestimentaire : surfeurs bien sur, mais aussi personnes âgées ou jeunes femmes en robe de cocktail. Certains d'ailleurs marchent pieds nus dans la ville sans que cela ne choque personne !!! Ce soir au restaurant, hormis nous, il n'y a que des tongues et une seule paire de chaussures de ville.

Mardi 25 février

Départ pour Rottnest Island, arrivés sans encombre au parking, nous avons quelques soucis avec le parcmètre. À quai, nous observons quelques méduses.

Nous embarquons sur le ferry, pas de place en extérieur, des vitres plutôt sales, et un ferry quasi complet. Le trajet dure 25 minutes. Arrivés sur l'île, nous allons chercher nos vélos et nos casques réservés depuis Paris. Il n'y a pas de voiture sur l'île.

Nous avons prévu de faire le tour de l'ile et de nous arrêter au différents spots de snorkelling. Nous cherchons notre chemin, nous nous perdons un peu, tout est mal indiqué, il fait très chaud. Y. porte les palmes, masques etc.... nos palmes mesurent quand même 90 cms, quant à moi, je porte tout le reste et en particulier téléphones, bouteilles d'eau, vêtement etc... les paysages sont beaux. Nous décidons d'un premier arrêt, l'eau est claire, les poissons nombreux, et les coraux splendides.

Nous nous séchons et repartons.... Patatras, je déraille, Y. est déjà loin, je pousse mon vélo, puis le retourne pour remettre la chaine et repart à sa poursuite, poursuite vaine. Je décide de boucler ce tour de l'île en espérant le trouver au plus tard, au seul point de douche que nous avions repéré sur la carte. Mais l'île est tellement mal fléchée, je pédale le plus vite possible, me perd plusieurs fois, retrouve mon chemin et ne m'arrête que pour vérifier que le vélo d'Y. n'est pas stationné, et pour prendre rapidement en photo, les kokas que j'aperçois.

Deux heures après, je me trouve à Little Basin, c'est à dire près des douches, Y. n'y est pas, je me mouille et repart aussitôt pour rejoindre le lieu de location des vélos, il est là..... nous retournons nous baigner à Little Basin,

prenons une douche, nous sommes exténués, nous rendons nos vélos bien avant l'heure prenons un café, et nous nous allongeons à l'ombre sur la pelouse en attendant le ferry.

Sans le savoir, nous embarquons plus tôt que prévu. Le vent s'est levé, la mer est grosse mais personne n'est malade. A Fremantle, je demande à Y. de passer au golf pour chercher une score card, nous arrivons d'abord devant le golf public où je récupère une carte, mais celui qui m'intéresse est le "Royal Club", après avoir tourné dans tous les sens, nous trouvons enfin l'entrée, il s'agit d'une grille qui ne s'ouvre visiblement qu'avec un pass, club très privé nous ne pouvons pas entrer ni en voiture ni en piéton...

Nous rentrons à l'hôtel, lessivés, impression des cartes d'embarquement, bagages, diner sur la terrasse de l'hôtel, bon, mais le service ce soir est très lent, il y a un feu d'artifice sur la Swan River.

Mercredi 26 Février

Nous quittons l'hôtel. J'ai envoyé un mail, avec tous mes conseils de visite pour Rome, au concierge de l'hôtel avec qui Y. a sympathisé. Nous arrivons très tôt à l'aéroport, le passage de la sécurité est toujours aussi simple. Le vol débute à 12h45, dure 4 heures avec un déjeuner, un ipad en guise d'écran et un film français "casse tête chinois". Nous arrivons à Brisbane à 19heures (le décalage horaire est de 2heures avec Perth), le temps de récupérer les bagages et la voiture, nous sommes à l'hôtel à 20h15, juste à temps pour un diner léger mais excellent, une salade verte et 6 huitres pour Yves, 4 saint jacques pour moi.

Maintenant il faut dormir.

Jeudi 27 février

Finalement, nous ne verrons rien de Brisbane que les bouchons pour en sortir.

La route est comme souvent décevante et ennuyeuse. Nous décidons sur les recommandations de beaucoup d'australiens de faire quelques arrêts sur la "Gold Coast", ce que je n'avais pas envisagé. Nous nous retrouvons au milieu de grattes ciels plutôt moches dans des villes sans âme, seules la plage et la mer restent splendides.

Nous ne nous éternisons pas et continuons notre chemin. Nous arrivons dans un village appelé Kilda où nous nous arrêtons dans une énorme boutique dont nous sortons avec une chemise et deux shorts de bains de plus. Nous prenons un excellent café. La plage est toujours belle.

Nous allons à Byron Bay mais nous nous trouvons dans Juan les pins et partons vite sans même avoir envie d'aller jusqu'au phare.

En sortant de Byron bay, nous passons devant l'entrée du golf et je vais chercher encore une score card. Nous prenons la "Scenic Drive" qui n'a de scenic que le fait d'être une route de campagne et entrons dans "the prawn town" ou Ballina pour en ressortir le plus vite possible sans manquer la photo de la grosse crevette (après celle du homard) prise lors d'un arrêt au feu rouge.

Maintenant sur la pacifique highway, les choses ne s'arrangent pas, les limitations de vitesse changent en permanence, et nous devons subir de nombreux arrêts et ralentissements du fait de travaux. Enfin, nous arrivons à Yamba, les plages y sont comme partout très belles, le village que nous découvrons est petit et mignon. Malheureusement, nous avons encore changé d'heure et perdons une heure, je me baigne quand même, il fait un peu frais, nous ne pouvons pas vraiment rester longtemps sur la plage.

Nous rejoignons notre motel et découvrons un immense studio et une terrasse donnant sur la lagune : nous sommes ravis de pouvoir prendre notre apéritif dans ce cadre.

Nous allons manger dans un restaurant italien tenu par un italien où nous dinons d'une entrée de la mer pour deux - sardines, calamars, crevettes grillées, petits toasts aux anchois, et croquettes de poissons : excellente, suivie pour moi d'une pizza monstrueuse et pour Y. de gnocchis délicieux. Y. ne sait plus très bien s'il parle anglais, italien ou français...

Vu le nombre de moustiques, je prends un atarax et arrive quand même à dormir.

Vendredi 28 février

Nous prenons un bon petit déjeuner et je prends le temps de quelques photos.

Nous partons pour Port Macquerie. La route est toujours aussi ennuyeuse.

Nous nous arrêtons à Urunga, et allons marcher sur le "Boardwalk" qui nous mène de la lagune à l'océan en nous faisant traverser la mangrove. La balade est agréable. Au passage je fais quelques photos d'oiseaux, d'huitres sauvages,

et d'une maman kangourou et de son petit, encore des kangourous....

Ensuite nous allons à Nambucca heads, pour ses deux magnifiques "Lookout" qui encadrent une jolie plage. Nous prenons un bain dans les vagues au milieu des pélicans. Le temps est gris, mais il fait encore assez chaud, ce qui ne sera probablement pas le cas cet après midi en arrivant à Port Macquerie.

Nous reprenons la route et nous arrêtons au "Stoney Park" où devait se tenir une compétition internationale de ski nautique sur 2 jours, finalement elle n'aura lieu que le lendemain. Aujourd'hui, ce sont les entraînements. Comme en France, le public est confidentiel.

Nous arrivons enfin à notre hôtel et allons un peu nous balader devant les plages où des surfeurs baignent et attendent plus la vague qu'ils ne surfent. Nous avons aussi un aperçu de l'art graphique sur pierres.

Notre chambre donne sur l'océan et sur la route, mais semble conçue à l'inverse de la logique, le lit tournant le dos à la vue par exemple. Le tapis de bains est déchiqueté.

Nous allons diner dans un restaurant de poissons et nous mangeons bien, des huitres et du calamar pour Y., moi, je vais rester carnivore et manger un excellent steak, tous les poissons à la carte sont frits.

Samedi 1 mars

Nous nous réveillons sous la pluie, je modifie totalement mon trajet, sans visibilité, aucun intérêt à faire des détours, nous irons directement donc à notre lieu d'arrivée.

Nous arrivons à Port Stephens, la pluie a un peu cessé, il est encore tôt pour aller à l'hôtel, nous parcourons les deux parcs nationaux locaux le "Worimi Conservation Park" et le "Tomaree National Park". Les deux nous font découvrir des plages extraordinaires même sous la pluie et dans la grisaille.

Nous allons ensuite à Nelson Bay, village sans charme, qui rappelle par ses commerces et son port, Saint Laurent du Var, puis tombons sur un dernier Lookout le "Gangan lookout" remarquable.

Nous rejoignons l'hôtel, celui ci est vieux, mal soigné, sale, mais parfaitement placé avec de jolies vues sur l'océan et dans un parc où s'ébattent au moins deux perroquets. Nous observons aussi, que se passent dans cet hotel un certain nombre de célébrations de mariage et nous ne savons pas quelle sera notre nuit. Après notre installation, nous allons marcher sur la plage attenante avec sa "jetty" mais aussi ses algues. De toutes les façons, il pleut, il fait frais, pas question de se baigner.

Il est bientôt l'heure de l'apéritif, je profite d'un peu de temps pour envoyer sans succès un avis à Accor, et me prépare pour diner. Ce soir ce seront des ribs un peu grasses, et du chardonnay, suivi par une longue discussion avec un couple en villégiature venant de Sydney pour le week end. Avant de dormir, j'essaye de me connecter sur internet échec...au bout de plusieurs tentatives, nous finissons par contacter la réception et nous obtenons une dizaine de vouchers de 15 minutes.

Dimanche 2 mars

Il ne pleut pas ce matin, le temps reste gris, les perroquets sont au rendez vous. Je trouve un second cafard dans la salle de bains, et tente encore en vain d'envoyer mes remarques à Accor, je ressaierai plus tard. Nous n'avons aucune envie de nous attarder dans cet hôtel, et nous chargeons rapidement la voiture en direction des Blues Mountains. Malheureusement très vite la pluie, nous rattrape, la route est encore une fois, longue et ennuyeuse. Au bout de 3 heures et demi, nous arrivons au "Blue Mountain Botanic Gardens", nous buvons un café, je tente de prendre une ou deux photos à travers les nuages, notre moral n'est pas au plus haut.

Les 10 derniers km de la "Bell Line Road" sont nettement plus beaux. Nous continuons notre route à la recherche des différents sites à voir, finalement comme partout dans ce pays, on ne trouve que très peu d'indications et passons à coté probablement de plusieurs Lookout d'autant que le GPS se met en panne toutes les 10 minutes. Nous trouvons quand même le "Blue Mountains Park" et le "Govetts Leap Lookout", pas d'éclaircie, la pluie est fine, je sors quand même mon appareil.

Nous abandonnons l'idée de trouver les autres points de vue, hormis celui des trois sisters. Nous finissons par trouver une "Scenic Drive", mais maintenant la visibilité est à 5 m tout au plus, nous en avons assez, nous allons rejoindre l'hôtel.

Notre hôtel est un hôtel de charme ou de caractère avec des meubles plus ou moins d'époque, des parquets qui craquent et des canalisations chantantes. Nous avons une jolie chambre lumineuse, avec une vue panoramique sur les "Blues Mountains"dont le brouillard fait son affaire. Il est 16 h40, nous ne bougerons plus que pour aller diner.

Nous renonçons à la réservation, effectuée pour nous par l'hôtel, dans un restaurant prétentieux et qui nous oblige à reprendre la voiture. Nous nous renseignons, et trouvons un restaurant italien à une dizaine de minutes à pied. Nous sommes accueillis, placés à une petite table et passons notre commande. On nous apporte le vin. Au bout d'un certain temps, je m'impatiente, toutes les tables sont servies et nous ne voyons toujours rien arriver dans nos assiettes. Notre commande a été oubliée. Le patron s'excuse et ne nous fait pas payer le vin. Nous partons, en remontant la rue, nous passons devant un autre restaurant italien, où enfin je mange une pizza et Y. des pâtes. Nous rentrons à l'hôtel et nous couchons.

Lundi 3 mars

De nouveau, nous nous réveillons dans le brouillard, mon projet d'aller voir les 3 sisters tombe encore à l'eau. Nous prenons notre petit déjeuner et partons directement aux DFO de Sydney, sorte d'outlets. En route, le GPS de la voiture donne de plus en plus de signes de faiblesse. Je finis le guidage avec en main une carte sommaire de la région et la route que j'avais prévue et enregistrée sur mon Ipad. En plus nous devons faire un détour obligé du fait d'un accident survenu sur la motorway. Finalement, nous y arrivons, nous ne trouvons pas grand chose, j'achète des sandales et un petit sac à dos en abandonnant au passage celui qui m'avait accompagné en Jordanie. Il faut maintenant rejoindre l'hôtel.

Le GPS nous lâche plusieurs fois, je suis obligée de me substituer à lui. Vers la toute fin du parcours, Y. s'engage dans un tunnel dont nous ne voyons pas le bout, à sa sortie, je ne sais plus du tout où on est, le GPS ne fonctionne plus, nous nous arrétons, je prend mon vieux téléphone 3gs avec sa puce australienne pour nous situer à l'aide de "plan" en fait, nous sommes à quelques minutes de l'hôtel, le GPS repart aussi, deux virages à droite et une ligne droite, plus besoin du GPS.

Quasiment devant l'hôtel, il y a une agence Hertz. Nous allons au parking de l'hôtel, faisons le check in - il parait que nous sommes surclassés - et filons chez Hertz. L'hôtesse très agréable va tout faire pour arranger les choses et nous permet de rendre la voiture dès maintenant, le GPS n'est pas facturé. Nous découvrons enfin notre suite Harbour 22 ème étage, 75 m2, 2 salles de bains, une vue sublime. Finalement l'emplacement est idéal pour finir notre séjour et refaire nos bagages. Nous repartons pour nous rendre dans le magasin d'opale et de perles que nous avions visité au début de notre séjour. Les vendeuses toujours très aimables, nous reconnaissent, mais il semble que l'on ait été mal informé, le prix des perles dorées est très nettement supérieur à celui que l'on nous avait annoncé, je renonce. Nous repartons et rentrons dans notre suite : bagages, photos, tentatives échouées d'impression des boarding pass, puis nous profitons de l'espace, de la vue, de la télévision. Vers 19 heures, nous allons diner dans le restaurant italien dans lequel nous avions été au début de notre voyage, l'accueil est toujours bon, on nous reconnait, pâtes puis calamars pour Y., pâtes pour moi, vin blanc, tout est parfait. Nous rentrons et nous couchons.

Mardi 3 mars

C'est fini, je me réveille tôt, et souhaite faire des photos du lever de soleil, mais celui-ci n'a pas lieu. Nous nous préparons, allons rapidement prendre notre petit déjeuner, et prenons notre taxi. Notre hôtel est à une demi heure de l'aéroport ce qui nous permet de partir à 8h30. Arrivés à l'aéroport, nous faisons quelques achats et trouvons avec bonheur le whisky que nous cherchons depuis plusieurs années "Wild Turquey", nous achetons des Uggs bébé pour L. et un petit koala pour Z..

Café au Lounge quantas, installation dans l'avion et me revoilà en train d'écrire et de me relire.